Hilarity for Charity: un gala mémorable

J’ai deux boites courriels, une personnelle et une professionnelle et je ne sais pas le comment du pourquoi, mais je me suis retrouvé à être sur la mailling list de Just for Laugh au lieu de Juste pour rire, alors quelque part au printemps, alors je travaillais encore dans mon petit cubicule gris de fonctionnaire ( ouin ma vie n’est pas jet-set tous les jours), j’ai reçu l’annonce des galas anglophones de JFL, et ce ne fut pas sans hystérie que j’ai lu le nom de Seth Rogen. En fait, je pense que tout le bureau l’a su ce jour-là. Seth venait à Montréal et en plus ça disait : « Him and is Hollywood Friends ». Il ne m’en fallait pas plus pour spéculer qui serait sur son gala ce soir-là ( surtout que James Franco est arrivé en ville le 25 juillet pour un tournage- ça laissait présumer beaucoup de choses). Bref, j’ai passé une de mes dernières payes gouvernementales à m’offrir des sièges pratiquement sur les genoux de l’animateur pour combler mon plaisir de voir des vedettes d’Hollywood, mais aussi de contribuer à une fondation qui vient en aide à la recherche sur l’Alzheimer ( dont la belle-mère de Seth est atteinte). Dans mon hystérie, je me suis offert lui et Andy Samberg.

Si jeudi dernier, Andy Samberg et Chevy Chase m’avaient un peu laissé sur ma faim avec leurs galas. J’étais contente de les voir, mais Chevy était un brin blasé et les blagues d’Andy tombaient la plupart du temps à plat et de ou j’étais je voyais qu’il lisait très souvent le télésouffleur, bref c’était décevant. Alors mes attentes pour le gala de Seth Rogen étaient basses.

La preuve que j'étais presque sur les genoux de Seth Rogen, photo par Marie Jetset

La preuve que j’étais presque sur les genoux de Seth Rogen, photo par Marie Jetset

Dès son entrée sur scène et son acclamation monstre, une ovation debout d’au moins 2 minutes, mes impressions venaient de changer, et le voir se lancer avec enthousiasme, je savais que ça serait un bon gala. Après avoir fait un jeu avec une personne du public en numéro d’ouverture, il nous a présenté une enfilade d’humoristes tous aussi bons les uns que les autres, par contre dans l’excitation j’ai oublié leur noms, mais je me souviens que plusieurs ont fait des apparitions dans le film Neighbors.

Et il y a eu Joseph Gordon-Levitt.... photo par Marie Jetset

Et il y a eu Joseph Gordon-Levitt…. photo par Marie Jetset

L’apothéose du gala est sans contredit lorsque Seth Rogen a présenté nul autre que JOSEPH GORDON-LEVITT à la foule ! Ce dernier est venu s’adresser à la foule en FRANÇAIS et nous a offert la chanson, une ballade à mille temps de Jacques Brel. J’étais sous le choc, heureuse, hystérique, en fait, la suite du gala je ne m’en souviens peu ou pas tellement j’étais immergée de bonheur d’avoir vu Joseph Gordon-Levitt ! ( En gros, j’ai un peu vu ma vie défilée dans ma tête, ses souvenirs de lui dans Third rock of the sun, que mon père me forçait parfois à écouter avec lui pour que j’apprenne l’anglais, de son rôle dans 10 things I hate about you, de sa performance magistrale dans 500 days of Summer, et j’en passe)

Mon visage, obnubilé par la présence de Joseph Gordon Levitt, photo par Gerry Perry

Mon visage, obnubilé par la présence de Joseph Gordon Levitt, photo par Gerry Perry

Au moment ou j’ai repris un peu mes esprits, Seth Rogen nous fit un speach sur son bonheur d’être canadien en nous amenant sur scène Youppi nous lançant des Timbits, des pitounes nous lançant des chips au ketchup, de d’autres pitounes dans les allées qui distribuaient de la bière, en passant par Seth qui bu de la bière directement dans la coupe Stanley en compagnie de Pk Subban. Un genre de version sur l’acide Made in Canada de la dernière Cène de Michel Ange.

Un gala extraordinaire, en espérant que ses successeurs prennent des notes pour l’an prochain ! Je n’ai peut-être pas eu James Franco ou Jay Baruschel en surprise, mais Jospeh Gordon-Levitt reste dans mes plus belles surprises du festival.

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